Prédation José Bové demande des dérogations pour abattre des loups
José Bové et Éric Andrieu, membres du Parlement européen, s’inquiètent des dommages causés par le loup sur les troupeaux dans un courrier adressé à Ségolène Royal et Stéphane Le Foll.
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Le quota de prélèvement de loup « doit être renforcé d’urgence », alertent les députés européens en demandant à la ministre de l’Environnement et au ministre de l’Agriculture de « prendre de nouvelles dérogations. »
Pour les élus, le plafond de prélèvement de 36 loups étant déjà atteint, il ne suffit pas. « D’autant qu’il ne représente que 10 % des loups présents sur le territoire, alors que leur accroissement naturel est de 20 % par an. »
Les députés signalent des attaques sur plusieurs troupeaux de brebis dans le sud de l’Aveyron au cours de ces derniers jours. « Des dizaines de brebis ont été tuées, indiquent-ils. Des impacts collatéraux sont encore à prévoir. »
José Bové et Éric Andrieu rapportent aussi les « procédures opaques des constats » dénoncées par les éleveurs. « Ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage après les attaques », indiquent-ils. Les résultats d’analyses ADN ne sont pas non plus accessibles.
« Le loup, toujours protégé en France, gagne du terrain, ajoutent les députés. Il s’installe dans de nombreux territoires, s’attaque à des troupeaux de plein air, à des élevages installés dans des milieux difficiles. Le pâturage dans ces zones contribue pourtant au maintien de paysages ouverts. »
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